Samuel

Samuel a 19 ans. Il est futur étudiant en Finance et en Assurances et habite à Deurne. Quand on lui a demandé de devenir donneur de cellules souches, il ne s’est pas fait prier. « En fait, j’ignorais tout du don de cellules souches. Quand j’ai su ce que je pouvais faire pour aider et à quel point c’était facile, je me suis immédiatement inscrit. C’est ainsi que ma mère m'a élevé : si tu peux faire le bien autour de toi, il n’y a pas à hésiter. » Samuel a un père belge et une mère ghanéenne, protestante chrétienne. Mais de son propre aveu, la religion ne tient pas une place primordiale dans sa vie. Ce n’est donc pas un facteur qui a pesé dans sa décision : « L’essentiel repose davantage dans l’idée d’entraide. C’est dans cet esprit qu’elle m’a élevé. » 

Fierté de la maman, modestie du fils

« Ma mère était là quand j’ai décidé de devenir donneur de cellules souches. Elle était fière de me voir faire ce choix. Toute ma famille était en fait ‘contente’ que je m’inscrive. » Samuel, pour sa part, ne ressent pas de fierté particulière : « Je trouve que c’est assez normal, en fait. Il n’y a aucune difficulté et vous venez en aide à quelqu’un… Cette décision est donc évidente à mes yeux. »